COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

MAIRIE DE BOKOMBÉ:LE MENSONGE SUR LES ORIGINES DES BONA-ÉBÈ'ÈLÈ OU ÉSA-ÉBÈ'ÈLA ALIAS " DEIDO " MISE À NU.

Introduction: Image du prince (masa-pii) Ase Menye me Ndongo Émema'a Armel, fils de la grande communauté Ésa-Anda'Ésè ou Bona-Ngiiyè alias " Ésa-Anda'Émema'a du grand quartier Angaalè-Ongwé III de la chefferie traditionnelle du Düm-Ésamendjang Bouandjo, grande agglomération de Bouandjo, arrondissement du Campo (ou Estuaire du Ntem), département de l'Océan, région administrative du Sud ou Nouveau-Sawaa Méridional du Cameroun.

LES BONA-ÉBÈ'ÈLÈ NE SONT PAS DES BONA-NGIIYÈ DU SANG PATERNEL, UN GROS MENSONGE MISE À NU.

depuis l'avènement des administrateurs du protectorat du " reichstag " Allemand sur le Cameroun (1884-1917) et puis des administrateurs Français et Britanniques de la tutelle des Nations unies sur le Cameroun (1917-1er janvier 1960) les descendants génétiques du patriarche Ébè'èlè 1er Asaangè (Ébèlè'a Éjôbè) ont été péjorativement taxé d'une maison non du lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè alias " Ésa-Anda'Émema'a ".

Au faite les archives du grand musée impérial des peuples du Ye-Ityôyôppya d'Addis-Abäba nous donnes un statut tout contraire de ce que l'on donne aux descendants du patriarche Ébè'èlè le fondateur des " Reer-Ébèlè " ou " Bona-Ébèlè " alias " Deïdo ".

Ces derniers ne sont pas des fils d'un immigrants ou captifs de guerre Abo comme l'on nous a longtemps chanté dans les oreilles.

Éjobè le Abo de chez nous là n'était pas un Abo du lignage majeur Aboo-Nkoo dont le vrai patronyme est Abbaa-Abesi (anglicisé Habar Habeshi) les frères des Mbo'Ngaa et des Éwaalè, non.

Il était plutôt un Aboo-Nkoo du lignage Ésa-Anda ou Bona-Ngiiyè.

En effet la dynastie Éwaalè se divise plusieurs sous dynasties parmi lesquelles la sous-dynastie Diihala-Suubuu ou Diihala-Misoolo et qui par la suite se divise en deux lignages majeurs:

1- Le lignage majeur Bah-Saa ou Maahè ma Éwaale (anglicisé Saad Musa ou Saa'd Muuse),

2- Le lignage majeur Ésè ou Madoobé ma Éwaalè (anglicisé respectivement Eyesey ou issa ou Madobe Habar Awal),

Alors le lignage majeur Ésè ou Madoobé ma Éwaalè, ce lignage se divise en deux lignages à savoir les Anda-Ésè ou Ésa-Anda'Ésè que nous appelons aussi Bona-Ngiiyè (au sens propre du terme) et le lignage Masaama ou Reer-Masaama que nous appelons aussi Bona-Njée qui donne Bona-Ku ou Ésa-Nkuul.

Au fait lignage Reer-Masaama ou Bona-Kuu ou Ésa-Nkuul sont très nombreux, plus nombreux que les Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè alias " Ésa-Anda'Émema'a ".

Au sein du lignage Ésa-Anda'Émema'a ou Bona-Ngiiyè, et plus précissement son lignage majeur Reer-Ébè'èlè ou Bona-Ébèlè ou Ésa-Ébèla nous retrouvons Ébè'èlè 1er ou Ébèla 1er comme le père fondateur du sous lignage Reer-Ébè'èlè ou Bona-Ébè'èlè ou Ésa-Ébè'èla, ce dernier est le frère ainé de Muusi ou Muuti (Bona-Muuti), tous sont les fils du patriarche Asaang ou Asaanga ou Asaangè (Xasaan en langue Atiisi alias " Somali ", ou Xasaan se lit Asaang ou Asaanga), et le patriarche Asaang ou Asaanga a pour père Aboo-Nkoo un fils du patriarche Anda Ésè ou Ngiiyè Madoobè lui-même un des quatre fils du patriarche Ésè Muusi ou Madoobè Muusi frère jumeau de Saa Muusi ou Osaa Muusi (Nsaa Muusi) ou Maahè Ma Éwaalè.

Dans les biographies de tous les pères fondateurs des lignages, sous lignages, maisons etc. des Diihala-Suubuu ou Isuubuu ou Misoolo tout court, l'on ne nous parle pas d'Ébè'èlè comme fils d'un captif de guerre mais plutôt comme fils d'Asaang ou Asaangè au même titre que Muusi ou Muuti. Aboo-Nkoo le père d'Asaang où Asaangè n'est pas l'Aboo-Nkoo que nous appelons Bâ-Nkôn ni Barombi mais plutôt un Aboo-Nkoo de la descendance du patriarche Ngiiyè tout simplement.

Ébè'èlè a le même rang que toutes les maisons du sous lignage Aboo-Nkoo du lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè alias " Ésa-Anda'Émema'a ", lignage majeur Ésè ou Madoobè ma Éwaalè des Diihala-Suubè'è, Éwaalè ou Awaala.

Nous confondons Aboo-Nkoo sous lignage du lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè alias " Ésa-Anda'Émema'a " aux Aboo-Nkoo dynastie qui sont dans le même rang que les Éwaalè et les Mbo'Ngaa.

Cette lumière nous pousse désormais à revoir la vraie composition des peuples des chefferies dite Abo où Bankon et Barombi et qui incluent ici la communauté Aboo-Nkoo de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo de l'arrondissement du Campo dans le département de l'Océan.

Car il y a plusieurs Aboo-Nkoo il y a le grand Aboo-Nkoo qui est une dynastie et nous avons des petits Aboo-Nkoo comme maisons et sous lignages dans les composantes des dynasties Éwaalè et Mbo'Ngaa, alors il faut juste revoir les généalogies des fondateurs de ses différents Aboo-Nkoo afin que l'erreur que nous avions faite aux " Reer-Ébè'èlè " ou " Bona-Ébè'èlè " où " Ésa-Ébè'èla " ne se répète plus jamais. Éjôbè n'était pas un Aboo-Nkoo du grand Aboo-Nkoo mais un Aboo-Nkoo du lignage Bona-Ngiiyè tout simplement. Ils sont les frères de même père que les Bona-Muuti.

Bona-Mbèla n'est pas le nom d'un lignage mais plutôt le nom du village ou de la chefferie qui est en réalité Mbéla-Asôm et leur dernière étape au Cameroun avant de descendre la Sanaga est le village Mbèlà-Asôm dans l'arrondissement de Mbè dans le département du Djérèm, région de l'Adamaoua.

Mbé est le grand village des peuples du Düm-Éwaalè dans la région de l'Adamaoua et qui à l'intérieur duquel nous trouvons le village Mbéla-Asôm qui donne Bona-Mbéla avec son grand lac Asom.

Tibati de son vrai nom " Ti'a Bäti " est le grand village des peuples des chefferies Mbo'Ngaa alias " Ngoh ni Nsongo " avant leurs expansion de conquête dans l'ensemble du grand sud Camerounais notamment l'ensemble des régions du Nouveau-Sawaa Camerounais. Alors ce qui nous site souvent Mbongo Mbé comme venant du Congo doivent mille fois remuer leur langue avant de parler.

À suivre dans les prochain jour dans une édition spéciale.

NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto, “ ayi’awüt “ le 10 tara 2012 de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au dimanche 19 janvier 2020 du calendrier Ye-Romaani).

Photo: collectivité Bona-Ngiiyè ba Madoobè ma Éwaalè (Ésa-Anda'Émema'a (nom liturgique)), Dum-Ésamendjang Bouandjo le 03 mars 2019, Campo Cameroun.