MAIRIE DE BOKOMBÉ: UN COUP D'OEIL CHEZ LES ÉSÈ OU MADOOBÉ(MULOOBÉ) DE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BOUANDJO, CAMPO.
MAIRIE DE BOKOMBÉ: UN COUP D'OEIL CHEZ LES ÉSÈ OU MADOOBÉ(MULOOBÉ) DE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BOUANDJO, CAMPO.
Introduction: Une image archives de février 2008 d’une façade du grand quartier ou village Otü-Épaaka de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô.
Otü-Épaaka est à la fois un grand quartier et à la fois un village de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô dans la grande agglomération de Bouandjo, arrondissement du Campo (ou Estuaire du Ntem), département de l'Océan, Cameroun.
I- LES MADOOBÉ OU ÉSÈ DE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BOUANDJO, CAMPO OU BONA-MBÉLA DE L’ESTUAIRE DU NTEM.
Otü-Épaaka est l'un des trois villages qui au sein de la chefferie traditionnelle de Düm-Ésamendjang Buanjô abrite uniquement les peuples du lignage majeur Ésè ou Madoobé (Muloobé pour d'autres), l'un des deux lignages majeurs qui composent la sous-dynastie Éwaalè ou Awaala, ceci dit le village Otü-Épaaka de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô est un village Ésè ou Madoobé.
Au sein de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô les peuples du lignage majeur Ésè ou Madoobé ont au total trois villages;
I.1- ANGAALÈ-ONGWÈ III:
Angaalè-Ongwè III (aussi connu sous le toponyme d'Anvôrôbô): est le village siège de la chefferie communautaire Bona-Mbéla autochtones de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô.
I.2- ANGAALÈ-ONGWÈ IV:
Angaalè-Ongwè IV (connu aussi sou le toponyme d'Éküm-Düm nya Pandè),
I.3- OTÜ-ÉPAAKA:
Otü-Épaaka est le plus vaste et le plus peuplé des trois villages Bona-Mbéla de la chefferie traditionnelle de Düm-Ésamendjang Buanjô.
Le lignage majeur Ésè ou Madoobè a pour patronyme liturgique " Ésa-A'anda'Imämaa " en abrégé Ésa-A'anda, et a pour sobriquet ou titre " Ndôngô-Mändaang ".
D'après la grande encyclopédie Abtirsi du grand anthropologue James Dahl le lignage majeur Madoobè ou Ésè se divise en trois lignages:
I- REER-MBÉLA OU REER-BÉELA ALIAS " MBÉLA ASÔM ".
II- REER-MUUSI OU BONA-MUUTI OU " ÉSA-MIMFEKE "
Reer-Muusi (Bona-Muuti: les plus nombreux d'après les régistres des archives du grand musée impérial des peuples du Ye-Ityoyôppya et les détenteurs en réalité de la chefferie royale Ésè'a Muusi ma Suubè'è'a Éwaalè).
III- REER-DHO-QÔRI OU BONA-ÉWÔNDA OU NDOG-KÔTI (NDOG-BONG Y COMPRIS).
UNE PRÉCISION QUI VAUT LA PEINE:
Avant de continuer nous tenons à rappeler à l'opinion du grand public très nombreux qui nous lisent que les Reer-Dhoqori ou Ndog-Koti ou Bona-Koti sont en réalité ce qu'à Dúm-Éwaalè ou Düm-Awaala (germanisé Duala et francisé Douala) noua appelons Bona-Éwônda et qui dans la chefferie Düm-Ésamendjang sont appelé Ésa-Mimfeke-mi-Émäma'a en abrégé Ésa-Mimfeke ou Bona-Éwônda, qui ici sont de même mère que les Reer-Muusi ou Reer-Muuti c'est-à-dire Bona-Muuti.
Aussi nous retenons qu'en réalité le bloc Ndog-Koti du canton Bah-Nsaa ba Éwaalè de la ville de Douala (ville dont le vrai patronyme est Düm-Éwaalè en langue Oroomo (la langue des mères fondatrices des foyers) et Düm-Awaala en langue Atiisi-Amhara (la langue des pères fondateurs des familles, maisons, lignages et dynasties) ainsi que Ndog-Bông sont des Reer-Dhoqori au sens propre du terme, ceci dit la famille royale du canton Bah-Nsaa ba Éwaalè de la ville de Douala est du grand ensemble Ésè ou Madoobé de la ville de Douala, c'est un peuple du canton Bona-Mbéla proprement parlant; y compris les maisons du canton Bona-Ébèlè alias " Deïdo "
LES ÉSÈ OU MADOOBÉ DE DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ:
Sur le terrain proprement parlant les Ésè ou Madoobé de la chefferie traditionnelle Düm-Ésamendjang Buanjô de l'arrondissement du campo (ou Estuaire du Ntem) sont répartis en deux lignages bien qu'ils soient trois lignages proprement parlants, qui les composent.
A- Les Reer-Mbéla ou Bona-Mbéla ou Ésa-A'anda.
B- Les Reer-Muusi ou Bona-Muuti ou Ésa-Mimfeke (Reer-Fëqë Muusi)
Note: Toutefois nous rencontrons aussi un rameau Reer-Dhoqori ou Bona-Éwônda ou Ndog-Kôti ou Ésa-Kôt à Otü-Épaaka, qui ici ne sont pas nombreux car c'est juste une seule famille, la famille Ovono Éyeng d'Otü-Épaaka, toutes les autres familles d'Otü-Épaaka sont toutes des Reer-Muusi ou Bona-Muuti alias " Ésa-Mimfeke " (Réer-Fëqë Muusi) .
LES REER-MUUSI OU BONA-MUUTI OU ÉSA-MIMFEKE:
Ils sont très très nombreux et dans tous les regroupements des peuples du lignage majeur Ésè ou Madoobé ils sont toujours les plus nombreux,
Ils se subdivisent en cinq sous lignages que nous vous présenterons très prochainement.
LES ÉSÈ OU MADOOBÉ AU SENS ÉLARGIE:
Les Ésè ou Madoobé au sens élargie en dehors des Ésè'a Muusi mu Suubè'è'a Éwaalè proprement parlant nous avons aussi des lignages suivants qui en réalité sont des anciens lignages majeurs de l'ancien peuple Ésè ou Madoobé d'avant la conquêtes des fils d'Éwaalè ou Awaala des territoires des actuels républiques de Somaliland, du Djibouti, de l'État régional de Somalie de l'Éthiopie métropolitaine, de l'Émirat du Düm-Awaala ou Düm-Éwaalè métropolitain, puis du royaume métropolitain du Sawaa avec sa capitale Addis-Abäba ou Afäri-Qara, ces peuples sont:
1- Les Élèyè (les Reer-Muusi et les Reer-Mamasaan),
2- Les Hollè (les Reer-Mahaalè et les Reer-Dho-Qôri),
3- Les Hoola-Ngaandi (Reer-Walaala-Dôn),
4- Les Ngoodi (Reer-Walaala-Dôn),
5- Les Ü'uWe-Naan (Reer-Adèllè Sayiid),
6- Les Wa'a-Ndiki (Reer-Waqti-Éshii et Reer-Ruma-Waaq).
Ici nous identifions les Élèyè, les Hollè (Mahaalè et Ndog-Kôti), les Hoorooné ou Éyoonè, les Ngoodi etc.
On comprend parfaitement par la même occasion les grandes ramification des Akwa ou Bona-Mbéla dans le département du Wouri et celui du Nkam.
L'Éthiopie métropolitaine est la clé de la connaissance de nos lignages et de nos chefferies sans oubliers nos royaumes.
À suivre.
NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto " kii-ndaamè 10 makaa-ma-araam 2012 " de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au samedi 21 septembre 2019 du calendrier Ye-Romaani).
Photo d’archives: Motto Carl Robert dit “ Tata Motto’a Motto “, Düm-Ésamendjang Buandjo, février 2008, Campo Cameroun.
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