COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

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MAIRIE DE BOKOMBÉ: ORIGINE DES << REER-ÉBÈ'ÈLÈ >> OU BONA-ÉBÈ'ÈLÈ OU ÉSA-ÉBÈ'ÈLA MISE À NU ENFIN !!

MAIRIE DE BOKOMBÉ: ORIGINE DES << REER-ÉBÈ'ÈLÈ >> OU BONA-ÉBÈ'ÈLÈ OU ÉSA-ÉBÈ'ÈLA MISE À NU ENFIN !!

Introduction: Image du prince (masa-pii) Ase Menye me Ndongo Émema'a Armel, fils de la grande communauté Ésa-Anda'Ésè ou Bona-Ngiiyè alias " Ésa-Anda'Émema'a du grand quartier Angaalè-Ongwé III de la chefferie traditionnelle du Düm-Ésamendjang Bouandjo, grande agglomération de Bouandjo, arrondissement du Campo (ou Estuaire du Ntem), département de l'Océan, région administrative du Sud ou Nouveau-Sawaa Méridional du Cameroun.

Nous continuons juste un tout petit recapitulatif des commentaires d'explications que nous venons de donner ce matin du samedi 18 janvier 2020 sur notre édition sur la mème question que nous avions publier à l'aube de cette mème journée et qui n'est autre qu'un tout petit préliminaire sur l'origine exacte des deux familles élargies qui composent la maison Bona-Ébè'èlè ba Bona-Ngiiyè ou Ésa-Ébè'èlè be Ésa-Anda'Émema'a alias " Deido " ou " Dido ".

 

1- L'ignorance est une très grave maladie, moi personnellement je me demande comment nous avons pu être si aliéné . au point de perdre carrément le nord ? Depuis 1884 et voire même avant les fils de la maison Bona-Ébè'èlè ou Ésa-Ébè'èla alias " Dëido " du sous lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè de leur nom liturgique " Ésa-Anda'Émema'a " alias " Ndôngô-Mändang " ont été taxer de descendants d'un captif de guerre du nom d'Éjôbè, un Aboo-Nkoo. Ici la grande erreur que l'on a d'abord commise c'est de confondre les différentes classes " Aboo-Nkoo " que nous retrouvons dans les composantes Reer-Ishaaq ou Qôra'Naan à savoir: Aboo-Nkoo (le grand Aboo-Nkoo), Mbo'Ngaa et Awaala ou Éwaalè. Nous avons plusieurs types d'Aboo-Nkoo et il fallait bien examiner ces différents types Aboo-Nkoo des composantes Qôra'Naan ou Wa'a-Éla-Ashama ou Maqôta ou Meqôra ce que l'on 'n'a jamais fait car n'ayant pas les vrais registres des biographies des pères fondateurs de nos lignages depuis que les Allemands dans nos multiples guerres de résistances nous avaient opposés tout au long de notre accord de protectorat avec ces derniers (1884-1917) où ils avaient non seulement tué notre élite mais aussi brulée nos centres de cultes et archives, bref détruire tout ce qu'on avait de nos origines véritables et de notre identité. Alors les survivants de ces génocides dans leurs soucis de reconstruire nos histoires et nos origines se sont mise à dire tout et parfois des versions qui sont loin de la réalité surtout que tout ceci été supervisé par ceux-là même qui avaient commis le génocide contre nous. Ainsi nous avions perdu notre vraie histoire, heureusement pour nous que notre mère-patrie Éthiopie métropolitaine n'a pas été conquis et par conséquent a gardé intacte toutes l'histoire et les biographies de nos pères fondateurs de nos lignages des lignages dans lesquels descendents tous les pères conquérants des actuelles chefferies qui forment le territoire de la république du Cameroun et qui s'étendent par la suite dans les pays de notre sous-région.

 

2- Les Bona-Ébè'èlè ont subi le même sort de moqueries que les Bona-Doo ou Bah-Saa ou Maahè ma Éwaalè alias " Ésa-Ntoo'Émema'a " ont fait aux Bona-Kuu ou Ésa-Nkuu en les qualifiant de captif de guerre Mvele ou Mbènè . Mais les Bona-Doo ou Bah-Saa ou Ésa-Ntoo'Émema'a " le font à tous les peuples du lignage majeur Ésè ou Madoobè ma Éwaalè alias " Ésa-Anda'Émema'a " en général. Et ces Mvele où Mbènè ne sont autres qu'un rassemblement des peuples Mbo'Ngaa, et plus exactement son lignage " Ngoé " ou " Élog-Ngwé " et qui a pour vrai nom Ngô'ô-Bè'è-Muusi.

 

3- La première des choses que tu dois savoir sur les noms de nos lignages c'est d'abord le fait que chaque fondateur d'un lignage n'avait jamais un seul nom, nos arrière-grands-parents ne pas donnés des noms à leurs enfants comme à notre époque. Un enfant avait environ trois noms différents: un nom de naissance dans la famille de son père, un autre nom dans la famille maternelle, ensuite un nom initiatique ou de baptême et ici ça dépendait aussi du grade de sacerdoce qu'occupaient les deux familles de ses parents, ainsi il pouvait recevoir aussi deux noms d'initiations des deux côtés, et enfin un nom honorifique qui ici était donné à la personne d'après ses exploits dans sa vie d'adulte. Alors tous ses noms nous devons les connaître sans une bonne connaissance des noms de nos pères fondateurs il est impossible de savoir qui est qui. Avant le protectorat Allemand de 1884-1917 sur le Cameroun on avait nos archives et nos centres de cultes, notre élite gardienne de notre histoire. La première tâche des administrateurs Allemands chez fut la destruction complète de nos archives, nos centres de culte et le génocide de notre élite, hors c'est dans ces centres de cultes et autres que l'on gardait intacts nos archives et nos registres de naissances et autres. Alors les survivants de ce vaste génocide étaient dans leur majorité des personnes très peu instruit et beaucoup d'adolescents enfants et femmes. Les détenteurs de nos vraies histoires avaient disparu, D'où la navigation à vue que nous nous sommes mis à faire sur notre histoire.

 

4- La deuxième chose est de comprendre que nos lignages n'ont pas été formé sur le sol Camerounais, nos lignages ont été formé au Somaliland (je parle ici des lignage du grand ensemble Wa'a-Éla-Ashama ou Qôra'Naan ou Maqôta à savoir: Aboo-Nkoo ou Bankon, Mbo'Ngaa ou Mbo et Éwaalè ou Awaala). Quand nous commençons notre migration de conquête en pénétrant l'Éthiopie métropolitaine pendant la Grande guerre civile de 1527-1543 nos lignages étaient déjà formés du moins des familles élargies aux dynasties en passant par des maisons et lignages. En Éthiopie métropolitaine on va former des unités administratives et cette même formation d'unités administratives nous allons les ramener jusqu'au Cameroun. Alors pour le cas des Bona-Ébè'èlè alias " Deido " le vrai patronyme de leur maison est Reer-Ébè'èlè >> et forment avec les Reer-Fiqi " ou " Reer-Fiko " (Bona-Muuti les fils de Muusi) et les Ngoorô >> ou <<Nguuruh>>..

Ici ce sont les Bona-Ngiiyè ba Madoobè ma Diihala-Suubuu ou Ésè au sens propre du terme. Les Bona-Kuu ou Ésa-Nkuul appartiennent à la lignée de Masaama le 4ème et Benjamin des fils du patraircahe Ésè ou Madoobè ma Éwaalè qui avait aux totaux quatre fils dont Adan Ésè (la lignée Bona-Ngiiyè est issue), Aboo-Nkoo Ésè ou Aboo-Nkoo Madoobé (notre Éjôbè Éjôbè) appartient à la lignée Bona-Ngiiyè comme les Bona-Muuti et les Bona-Kwan ce sont les Ésa-Adan'Ésè ou de leur nom liturgique " Adan Émema'a " (Émema'a veut dire Imam ou prêtre religieux). Et ainsi de suite, tous ses détails l'on ne les avait pas. Mais les biographie et les chroniques de chaque père fondateur de nos lignages consignées dans les registres, livres, et annales et documents de l'Éthiopie métropolitaine nous permettent aujourd'hui de ressortir toute la lumière au grand jour. Éjôbè Éjôbè n'était pas un Bankôn ou Aboo-Nkoo du rang de la dynastie dont frères d'Éwaalè et des Mbo'Ngaa, mais il était de la lignée Aboo-Nkoo fondatrice de la maison Reer-Ébè'èlè ou Bona-Ébèlè ou Ésa-Ébè'èla tout simplement, et c'est la raison pour laquelle sa descendance de par son fils Ébè'èlè à réclamer un territoire indépendant car il n'était ni de la maison Bona-Muuti ni de celle de Bona-Kwané mais Bona-Ébè'èlè ou Fiko. Ce sont tous des Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè sans aucune discrimination. Et ça l'on ne l'avait pas compris d'où pendant très longtemps on a collé aux Deïdo l'étiquette d'enfants bâtards alors qu'ils ne l'ont jamais été.

 

5- Et enfin pour terminer nos commentaires, le reste des peuples des chefferies du Düm-Éwaalè du Cameroun (germanisé Duala) doivent demander des excuses publiques pour tout le mal qu'ils ont fait aux fils de la chefferie Reer-Ébè'èlè ou Bona-Ébè'èlè ou Ésa-Ébè'èlè de la ville de Düm-Éwaalè.

Maintenant comme il y a plusieurs types de famille Aboo-Nkoo il faut revoir la composition exacte des peuples des cantons dits Aboo-Nkoo (Bankon) de l'arrondissement du Fiko. L'Aboo-Nkoo qui a pour sobriquet Fiko ou Fiqi ou Fëqë n'est pas un Aboo-Nkoo du grand Aboo-Nkoo c'est-à-dire Aboo-Nkoo dynastie, mais c'est un Aboo-Nkoo du sous lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Émema'a. Cet Aboo-Nkoo nous le répétons et une maison Bona-Ngiiyè et c'est lui qui a pour nom de chefferie Reer-Ébè'èlè alias " Deido " et se divise en deux branches : Reer-Ébè'èlè chefferie (Bona-Ngaando ou Ésa-Ngaane), et Reer-Ébè'èlè Muusi ou Muuti (Bona-Muuti ou Ésa-Mesi) et ainsi de suite. Les Bona-Kwané ou Bona-Éwonda sont juste la maison Bona-Ngiiyè dans laquelle le notable et Fiki'Orari Éjobè Éjobè avait pris sa femme dont la famille maternelle de son fils Ébè'èlè II le leader fondateur de l'actuelle chefferie Bona-Ébè'èlè de la ville de Düm-Éwaalè (germanisé Duala et francisé Douala). Que l'on répare le dommage que l'on a causait aux Deïdo. Ils sont des Bona-Ngiiyè comme tous les Bona-Ngiiyè un point un trait.

 

 

NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto, “ ayi’awüt “ le 10 tara 2012 de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au dimanche 19 janvier 2020 du calendrier Ye-Romaani).

 

 

Photo: collectivité Bona-Ngiiyè ba Madoobè ma Éwaalè (Ésa-Anda'Émema'a (nom liturgique)), Dum-Ésamendjang Bouandjo le 03 mars 2019, Campo Cameroun.69562364_1285659851633502_4602260588142264320_n.jpg



23/01/2020
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