COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

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MAIRIE DE BOKOMBÉ: LES GISSEMENTS DE FER DES MONTS MAMELLES SONT ENTIÈREMENT DANS LE TERRITOIRE DE DOUM-ÉSSAMENDJANG CAMPO.

MAIRIE DE BOKOMBÉ: LES GISSEMENTS DE FER DES MONTS MAMELLES SONT ENTIÈREMENT DANS LE TERRITOIRE DE DOUM-ÉSSAMENDJANG CAMPO.

Introduction: Image d'archive du 11 novembre 2011 du " corps de Garde " du siège de la chefferie traditionnelle de 3ème degré du village Doum-Éssamendjang Campo, dans le secteur Mvae-Nord du vaste groupement Mvae de l'arrondissement du Campo, département de l'Océan, région du Sud ou Sawa mériodional du Cameroun, république du Cameroun, Conseil de la couronne Impériale d'Éthiopie.

 

Sur l'image de la photo, nous avons la carte en rouge des limites de la zone d'exploitation du grande gissement de fer de Mvimba-Dumésamenjang (appelé abussivement Lobé-Kribi), qui se trouve ici sur les massifs du Nkol-Émämat (francisé Mamelles), dans le territoire de la chefferie traditionnelle de Doum-Éssamendjang, secteur Mvae-Nord du vaste canton ou groupement Mvae de l'arrondissement du Campo.

Le lieu de l'usine d'extraction de ce gissement de fer se trouve au lieu-dit Mvimba, c'est en réalité une pêcherie appartenant à la chefferie de bloc de Doum-Éssamendjang VII (ou Otou) de la chefferie traditionnelle de 3ème degré du village Doum-Éssamendjang Campo.

Sur cette partie de la rive gauche du fleuve Lobé tous les campements de pêche sont dans le territoire de Doum-Éssamendjang Campo: Loholo, Fou'ou, Mvimba, Otong-Assam, Éyungu, Awa'an-Lobé et Nkongo, tous sont des Kômbô ou pêcheries de Doum-Éssamendjang, et un peu au centre sur le flanc ouest des massifs nous avons des petits autres campements de pêche et de chasse à savoir " Mebông me Lolabé, Akok (ou Carrefour Akok) et Bikulumaan-Akwé.

 

BIEN COMPRENDRE LES LIMITES DE LA CHEFFERIE DOUM-ÉSSAMENDJANG.

Le gissement de fer des massifs des mamelles se trouve exactement au lieu-dit Mvimba (Mbimba en Beyela), et ce territoire fait partie de la chefferie traditionnelle de 3ème degré de Doum-Éssamendjang Campo et non d'Ébodjé Campo. Les massifs du Nkol-Émämat, non jamais été dans le territoire de la chefferie traditionnelle de 3ème degré d'Ébodjé.

 

LIMITE DOUM-ÉSSAMENDJANG ET ÉBODJÉ SUR LES COURS D'EAU DE BIKULUBIYA (BÉKOLOBÉ) ET BIKULUMAAN (LIKODO):

Avec Ébodjé la limite commence sur le cours d'eau Bikulumaan (Likodo) aux limites Dumésamenjaang-Mbéndji et Mbéndji-Ébodjé, puis nous longeons la rivière Bikulumaan dans le sens qui va de l'amont vers l'aval jusqu'à son confluent avec le marigot Otong-Akok (ou Otong-Beyela) qui se jette juste sur sa rive droite, avant le pont sur la Bikulumaan à Ébodjé et à Düm-Ésamenjaang.

Une fois à cet endroit, nous longeons le marigot Otong-Akok de par sa rive droite jusqu'aux hauteurs du flanc sud des massifs du Nkol-Mendim (Élephantsberg des Allemands) qui se trouve aux hauteurs sud-ouest du carrefour Akok sur le tronçon de route qui va depuis le carrefour du pont sur la Bikulumaan (Likodo) à Ébodjé et à Doum-Ésamenjaang à l'ouest au carrefour Akok à l'Est.

Et à partir d'ici, nous abandonnons le marigot Otong-Akok pour la rivière Bikulubiya (Békolobé) depuis sa source.

Nous longeons la rivière Bikulubiya (Békolobé) de par sa rive droite dans le sens qui va de l'amont vers l'aval jusqu'à la limite entre l'arrondissement du Campo et la commune d'arrondissement de Kribi 1er.

Avant la seconde guerre mondiale, la limite entre la chefferie de Doum-Éssamendjang Campo et celle d'Ébodjé Campo, avant la Seconde Guerre mondiale se trouvait exactement sur le tronçon de route qui va depuis le pont sur la rivière Bikulumaan (Likodo en langue maternelle Beyela), jusqu'au lieu-dit " carrefour Ipényédjé " puis l'ont continué avec le cours d'eau Bikulubiya (Békolobé en langue maternelle Beyela) jusqu'à notre limite avec le village Lolabé aux hauteurs et du rocher d'Akô'ô-Biyô (Élômbô des Banoho / Énoa), qui est aussi la limite entre Campo et Kribi.

Sur le tronçon de route Doum-Éssamendjang occupait toute la zone forestière jusqu'à la rive gauche du fleuve Lobé et Ébodjé uniquement la plage de ce tronçon, et sur la rivière Bikulubiya, Doum-Éssamendjang occupait la rive droite et Ébodjé la rive gauche.

 

Après la seconde guerre mondiale de 1940-1945, l'administration française de la tutelle des nations unies sur le Cameroun, a fixée la limite entre Ébodjé et Doum-Éssamendjang sur cette partie du territoire uniquement sur la rivière Bikulubiya, depuis sa source sur le petit mont de Nkol-Mendim (Élephantsberg des Allemands), jusqu'à la limite avec Lolabé.

Doum-Éssamendjang occupent la rive droite de la rivière et Ébodjé la rive gauche;

Les massifs du Nkol-Émämat sont très loin à l'intérieur du territoire de la chefferie de Doum-Éssamendjang, ce territoire n'a jamais été dans le territoire d'Ébodjé.

Et ce site avant même la conquête des peuples autochtones de la chefferie Doum-Éssamendjang au début de 1800, appartenait au peuple Éyoonè (Ônè), les arrières grands-parents maternels des familles de la confrérie Ésamenjaang (ou Maasi).

Ceci dit que même là où le très regretté Ovono (Bikulubiya) avait construit sa cabane de campement avant 1945 était sur le territoire de Doum-Éssamendjang, mais après la Seconde Guerre mondiale, les administrateurs de l'époque, pour la conformité de la limite, l'ont reculé jusqu'à la rivière Bikulubiya qui coule juste derière le campement Bikulubiya.

 

LIMITE DOUM-ÉSSAMENDJANG ET MBÉNDJI AU NIVEAU DE LA RIVIÈRE BIKULUMAAN (LIKODO).

Avec Mbéndji la limite entre Doum-Éssamendjang et Mbéndji va depuis la plage dite " Mékoko ma Pandé " à l'ouest jusqu'à la source du ruisseau Otong-Mengaara (Otong-Mangaata), et depuis la source dans les plantation des familles Ésamenjaang du bosquet dit " Okang-Mbénji " jusqu'à son embouchure dans la rivière Bikulumaan.

Doum-Éssamendjang occupe la rive droite et Mbéndji la rive gauche.

Et à partir d'ici, la rivière Bikuluman, dans son amont arrosse les territoires sud-ouest de Doum-Éssamendjang.



LIMITE NORD ENTRE DOUM-ÉSSAMENDJANG ET LES CHEFFERIES DE LOLABÉ ET DE MABÉNANGA:

Avec Lolaabé Kribi, la limite naturelle Campo-Kribi à partir de la rive droite de la rivière Bikulubiya (Békolobé) qui se trouve juste aux hauteurs Est du rocher d'Akô'ô-Biyô (Élombo des maisons Banoho (ou Énoa)) jusqu'à la rivière Loholo.

Et enfin avec Mabénanga, la limite se trouve sur le cours d'eau Loholo, Doum-Ésamendjang occupe la rive droite tandis que Mabénanga occupe la rive gauche et ceci jusqu'à son embouchure dans le fleuve Lobé à Doum-Éssamendjang et à Mabénanga.



LIMITE SUD DE DOUM-ÉSSAMENDJANG:

Au sud Doum-Éssamendjang est limité aux chefferies ci-après: Malaaba, Itondé-Mvae (ou Itondé-Fang), Tondéfon, Mintom, Doum-Éssamebenga et Akak.

Avec Malaaba, la limite va depuis la clairière dite " Mboa-Ivindi " à l'ouest, jusqu'à l'embouchure du marigot Miilé dans la rivière Bikulumaan à l'Est, Doum-Éssamendjang occupe la rive gauche du marigot Miilè et Malaaba la rive droite.

Avec les chefferies d'Itondé-Fang, Tondéfon et Mintom, la limite avec Doum-Éssamendjang se trouve sur la rivière Bikulumaan, Doum-Éssamendjang occupe la rive droite et Les trois autres chefferies citées occupent la rive gauche.

Avec la chefferie de Doum-Éssamebenga, la limite avec Doum-Éssamendjang se trouve sur le marigot Éyungu, Doum-Éssamendjang occupe la rive gauche et Doum-Éssamebenga la rive droite.

Avec Akak le fleuve Lobé sert leur sert de limite au niveau du lieu dit " Nkol-Ényeng ", Akak occupe la rive gauche du fleuve Lobé et Doum-Éssamendjang occupe la rive droite.

 

 

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LIMITE OUEST DE DOUM-ÉSSAMENDJANG:

Doum-Éssamendjang partage sa limite orientale avec les villages suivants: Bidou II (Lokoundjé), Nkol-Mbonda (Niété), Bidou III (Niété) et Angalé (Niété).

Avec les chefferies de Bidou II, Nkol-Mbonda, Bidou III, la limite avec Doum-Éssamendjang se trouve sur le fleuve Lobé et ceci depuis l'embouchure la bouche de l'embouchure du marigot Naléa dans le fleuve Lobé sur la rive droite en aval jusqu'à la bouche de la rivière Mityangué dans le fleuve Lobé sur la rive droite en aval.

Sur cette partie du fleuve, Doum-Éssamendjang occupe la rive gauche du fleuve Lobé tandis que Bidou II, Nkol-Mbonda et Bidou III occupent la rive droite du même fleuve.

Arrivée au niveau de la bouche de l'embouchure du marigot Mityangué dans la Lobé, Doum-Éssamendjang partage la limite avec l'hameau Bouéma de l'actuelle chefferie traditionnelle de 3ème degré du village Malaaba Campo.

Bouéma est aussi connu sous le nom de Mityangué-Lobé (ou Lobé-Village) et se trouve sur le territoire de l'arrondissement de Niété, c'est devenu un village allogène autonome sur la rive droite du fleuve Lobé à Niété.

La limite entre Doum-Éssamendjang et Bouéma ici va depuis la bouche de l'embouchure du marigot Mityangué dans la lobé en aval sur la rive droite, jusqu'à la bouche de l'emouchure de la grande rivière Nkongo dans le fleuve Lobé sur la rive droite en aval. À ce niveau Doum-Éssamendjang occupe la rive gauche du fleuve Lobé et Bouéma ou Mityanguè la rive droite.

Une fois sur la bouche de l'embouchure de la rivière Nkongo dans la Lobé, nous abandonnons le fleuve Lobé pour suivre uniquement le cours d'eau Nkongo dans le sens qui va de l'aval vers l'amont jusqu'à sa source sur le flanc sud-ouest du massif Misuubu, qui se trouve sur la rive droite du fleuve Lobé près du village Bagyéli de Nyamabandé de l'arrondissement de Niété et ce petit village partage sa limite sud-ouest avec Doum-Éssamendjang de par la boucle de la Lobé.

Sur la rivière Nkongo, Doum-Éssamendjang occupe la rive gauche alors que Bouéma (ou Mityangué Niété) occupe la rive droite.



LIMITE OUEST:

Doum-Éssamendjang partage sa limite ouest avec Ébodjé, Mbéndji, l'Océan Atlantique et Bouandjo.

Nous avons décrit plus haut ses limites avec Ébodjé et Mbéndji.

Avec sa chefferie fille de Bouandjo, avant 1975 la limite se trouver sur la rivière Malaaba (ou Malaata) partant depuis son embouchure dans la grande clairière de l'embouchure de la rivière Byandé (Buanjo en langue maternelle Beyela) dans l'Océan Atlantique à Doum-Éssamendjang et à Bouandjo où l'on suivait le cours d'eau Malaaba dans le sens qui va de l'aval vers l'amont, jusqu'à la clairière de Mboa-Ivindi, Doum-Éssamendjang occupait la rive droite et sa fille Bouandjo la rive gauche,

Puis en 1975, les notables de la chefferie Doum-Éssamendjang demandèrent aux populations de la chefferie de Bouandjo d'abandonner leur ancien site d'Idolo-ja-Buanjô, pour s'établir sur les terres qu'elles occupent actuellement sur la rive droite du fleuve Malaaba.

Ces terres qui étaient des terres des familles de la communauté Aboo'Nkoo autochtones de la chefferie Doum-Éssamendjang.

Ainsi la nouvelle limite entre Doum-Éssamendjang et sa chefferie fille de Bouandjo va depuis la source dite " Pont Gentils " de la rive gauche de la rivière Byandé (Buanjo en langue maternelle Beyela) jusqu'à la clairière de Mboa-Ivindi en passant par les limites des grandes familles Wô'ô Éla, Azem et Ndinga (Bondoma) de Doum-Éssamendjang et de Bouandjo.

 

AUCUN CENTIMÈTRE CARRÉ DU TERRITOIRE DE DOUM-ÉSSAMENDJANG NE SERA CONCÉDÉ À AUCUNE CHEFFERIES LIMITROPHE À DOUM-ÉSSAMENDJANG.

Nous demandons au chef traditionnel de Doum-Éssamendjang, aux notables de Doum-Éssamendjang et à l'élite de Doum-Éssamendjang, de veiller à ce qu'aucun centimètre du territoire de Doum-Éssamendjang ne soit pris par n'importe quelles chefferies soeurs limitrophe à Doum-Éssamendjang, ce territoire nos arrière-grands-parents l'on conquit au prix de leur sang et ce n'est pas l'État du Cameroun qui a donné ce territoire à Doum-Éssamendjang, l'État du Cameroun né en 1830 (date de la création du Ngondo l'assembler souveraine d'une nation Éthiopienne); Ni les États Cameroun d'après que le Cameroun soit de nouveau autonome le 1er janvier 1960) ont tous trouvé Doum-Éssamendjang avec son territoire.

Alors pour n'importe quelle activité sur le territoire de Doum-Éssamendjang l'État doit le négocier avec les fils et filles autochtones de Doum-Éssamendjang, qui représente ici l'ensemble des fils et filles de l'arrondissement de Campo car Doum-Éssamendjang fait partie de campo.

 

Note de l’auteur: Fait à Doum-Éssamendjang Campo, le samedi 14 mai 2022, par le chercheur en anthropologie, économiste et technicien supérieur de l’aéronautique, “ l’abée-ntoo ”(prince) Motto a Motto a Bäkaadlé Carl Robert, digne fils de la grande dynastie royale “ Ùgadh Quraan “ du royaume du Sawa, la branche junior de la grande dynastie impériale “ Anda-Tziyôn “ (ou dynastie Salomonide) de l’empire d’Éthiopie.

Pour plus amples informations veillez nous contactez à l’adresse suivante: Mail: campolobe23@gmail.com, telephone: +34 627 440 496.

 

 

Photo: Motto Carl Robert, 8 mai 2022, Campo Cameroun.



29/05/2022
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