COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

MAIRIE DE BOKOMBÉ: GUERRES D'OCCUPATION DE LA VILLE D'ÉBOLOWA OU COMPRENDRE L'HISTOIRE DES GUERRE D'OCCUPATION DU CAMEROUN, JUSTE UN APERÇU.

Introduction; Image du débarcadère de Nkô'ôvos I de la ville d'Ébolowa qui se trouve ici sur la rive droite du lac municipal d'Ébolowa la capitale administrative, politique et traditionnelle de la région du Sud.

Nous sommes ici sur la rive droite du grand lac municipal d'Ébolowa, un lac qui se trouve sur la rivière Mfiandé, la rivière qui arrosse le centre urbain administratif, commercial et populaire de la ville d'Ébolowa.

ÉBOLOWA OU DE LA COALITION DES TROUPES ROYALES: NGOOJAAM-WÄLÄNGA-WÔLÔ AUX TROUPES ROYALES DU SAWAA ET DES TROUPES ROYALES DU SAWAA AUX TROUPES IMPÉRIALES DU " REICH ALLEMAND " ETC.

Le toponyme Ébolowa qui ici est la déformation Allemande du toponyme " Ébolo-Wô'ô " de premiers occupants Ésa-Wô'ô du site actuel de la ville d'Ébolowa avant les conquêtes des troupes royales du Sawaa mener en premier lieu par le Dejazmatch ou Dijaamaack (Général en français) Pitti alias " Ngaé Buula " ou " Ngaa'Ésè'a Mbongo " en 1740 puis en 1760, l'avènement des Buula, Buula ou Buulu est le nom donné à l'élite des troupes royales du Sawaa dans la région et qui est étroitement lié aux sobriquets du Dijaamaack Pitti à savoir " Ngaé'a Buula

Les chefferies du lignage Ésa-Wô'ô de l'actuel groupement Ngônebôt-Aboo'Ntômba de l'arrondissement d'Éfoulan dans la Mvila sont les premières troupes des conquérants Éthiopiens à conquérir Ébolowa, qui par la suite seront à leur tour conquis par les troupes royales du Sawaa qui s'installeront définitivement sur le site et plus tard dans ses environs tout en encadrant le reste des anciens peuples conquis dans certaines positions de la ville, parmi ses peuples conquis nous avons les Biyeng, les Ésa-Wô'ô, les Ye-Émvame, les Ye-Énjôk tous des peuples des chefferies du Ngô'ô-Jaam, du Fünj ou Wälänga et du Wôlô. Les nouveaux conquérants Buula (les troupes royales du Sawaa

Mais les Allemands après leur victoire définitive sur les troupes royales du Sawaa section du Ntem (région du Sud actuelle) en 1901 vont par la suite rebaptiser la ville par son ancien nom Ébolo-Wô'ô une manière pour eux d'humilier leur adversaire du Sawaa d'une part, et d'autre part pour remercier leurs complices captifs de guerre des anciens occupants des lieux qui secrtetementpendant la Grande guerre Sawaa-Allemand dans la région de 1899 à 1901 donné des informations clés sur les stratégies des troupes royales du Sawaa face aux troupes impériales allemandes.

Et le cas d'Ébolowa n'est pas un cas isolé car l'on retrouve les mêmes scénarios dans presque toutes les chefferies qui forment l'actuel territoire du Cameroun.

Dans l'ensemble du Nouveau-Sawaa du Cameroun, pendant la guerre de résistance contre l'occupation Allemande des terres, les anciens peuples conquirent jouèrent un rôle capital dans les victoires des troupes Allemandes dans le pays en livrant des secrets de combat à ses Allemands qui étaient à leurs yeux une main de vengeance de leur maître, Sawanais.

Ce même phénomène va se répéter lors de la 1ère guerre mondiale où les peuples des chefferies du Sawaa vont à leur tour livraient les troupes Allemandes à la coalition Franco-Britannique-Belges d'où la pendaison de plusieurs fils du Sawaa et d'autres anciens royaumes de l'empire d'Éthiopie dont l'ancien " Reich Allemand " avait ravi les territoires du Cameroun pendant la période du protectorat Allemand sur le Cameroun (1884-1917) c'est ici les raisons premières des pendaisons du Néguusè (Roi) Düm-Éwaala'a Manga Rudolf (germanisé Rudolf Duala Manga) des " Moety " ou " Mônti " (gouverneur) Madola; du lieutenant Martin Paul Samba (de son vrai nom Mebenga me Boono) pour ne citer que ceux-là, mais les pendaisons furent dans toutes les chefferies des peuples du royaume métropolitain du Sawaa au Cameroun ou le Nouveau-Sawaa depuis Mamfé dans le Sud-Ouest jusqu'à Mintom II dans le Sud en passant par Düm-Éwaalè (germanisé Duala et francisé Douala).

Nous allons y revenir petit à petit sur cette partie de l'histoire du Cameroun qui a été pendant très longtemps cacher par les anciens administrateurs du protectorat du " Reich Allemand " sur le Cameroun (1884-1917) et ensuite de la tutelle des Nations unies sur le Cameroun accordé à la France et au Royaume-Uni (1917-1er janvier 1960), dans une édition spéciale.

À suivre.

NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto " a'abë 21 Tëqë-me'e 2012 " de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au vendredi 1er novembre 2019 du calendrier Ye-Romaani).

Photo: Kowa a Bediang Steven, 13 octobre 2018, Ébolowa Cameroun.