COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

COMMUNE DE CAMPO, CAMEROUN.

MAIRIE DE BOKOMBÉ: GROUPEMENT OU CANTON BONGOLA DU CAMPO, UN GROUPEMENT DE RASSEMBLEMENT DES PEUPLES MAKÔTA OU MEKÔKA OU BAKÔKÔ DU CAMPO-EST AVEC SA FAMILLE ROYALE MBO-ADIÈ DES ÉLOG-MPOO OU YE-MFÔK (BAPUKU).

MAIRIE DE BOKOMBÉ: GROUPEMENT OU CANTON BONGOLA DU CAMPO, UN GROUPEMENT DE RASSEMBLEMENT DES PEUPLES MAKÔTA OU MEKÔKA OU BAKÔKÔ DU CAMPO-EST AVEC SA FAMILLE ROYALE MBO-ADIÈ DES ÉLOG-MPOO OU YE-MFÔK (BAPUKU).

Introduction: Image du Néguusè Son Altesse Mbo-Adiè a-Ngoh Évina Macaire, chef traditionnelle de 2ème degré du canton ou groupement Bongola de l'arrondissement du Campo.

 

LE CANTON OU GROUPEMENT BONGOLA DU CAMPO UN GROUPEMENT DE RASSEMBLEMENT DES PEUPLES MAKÔTA OU MEKOKA OU BAKOKO DE L'ARRONDISSEMENT DU CAMPO.

Le canton ou groupement Bongola est aussi connu sous les toponymes du " Campo-Est " et du " Mvae-Bongola " (Mvae Bongola c'est-à-dire Mabi Bongola du Campo un toponyme imposé par les administrateurs Français de l'ancienne subdivision du Campo qui lors de la création de cette chefferie en 1932 comme chefferie auxiliaire à la chefferie du canton Campo-Centre ou chefferie supérieure de 1er degré du Campo, vont finir par imposé le toponyme " Mvae " c'est-à-dire Mebeghe ou Mabi au territoire de cette chefferie qui pourtant n'est pas " Mvae " mais Mekoka ou Bakoko dans sa majorité avec quelques enclaves Bakèm à Bitandé-Assok et à Biba-bi-Mvôrô; Bah-Ngoomo ou Bó'Ngoomo et Bona-Njooh à Ébianemeyong (la communauté Ésa-Mendjang du village), Dibôngô et Bôngô à Düm-Ésamebenga et à Nko'Élôn, les Ye-Nsô ou Ssô Damot (Môtô Ntüm) à Mabiogo (avec la communauté Sa-Bama ou Ésa-Obam de la chefferie Mabiogo), et les Mabi ou Mebeghe alias " Mvae " des chefferies d'Afaan-Ésaokè, Mabiogo, Ébiane-Meyong Ntola et Nya-Malandé et enfin la grande composante Élog-Mpoo ou Ye-Mfôk ou Bah-Mpuuku (Bapuku) du groupement qui sont d'ailleur lñes plus nombreux, alors faire de cette chefferie " Mvae " est une abérration, une insulte à la grande composante Élog-Mpoo et autres peuples autochtones de cette chefferie. D'où l'on a intérêt à revoir le toponyme de cette importante chefferie de l'arrondissement du Campo qui occupe à elle-seule les 70 % du territoire de la sous-préfecture du Campo et de sa commune.

La grande métropole d'Akak-Nyamaloa Bongola abrite le siège de cette importante chefferie de l'arrondissement du Campo.

Vivement que nous l'élite de l'arrondissement du Campo nous attelons à revoir les noms que portent nos chefferies, nos chefferies ne peuvent pas porter des toponymes des peuples dont nos arrière-grands-parents avaient vaincu et avaient pris le territoire, ceci n'a pas de sens. Alors il est temps pour nous de remettre les choses en ordre..

 Les peuples autochtones qui composeent les trois grandes chefferies traditionnelles de l'arrondissement du Campo ont connu un état d'alienation qui ne dit pas son nom. Regarde Campo que tu connais était un territoire Mebeghe ou Mabi alias " Mvae " et un peu sur le front de mer des Asayyi-Amhara alias " Yanda " ou " Iyaasa ", puis des Koombé (avec les Wasa'a-Ngéli en abrégé " Wasa"), des Avandji et des Bénga. Lorsque les troupes du Sawaa arrivent à Bipindi et Sangmelima (car ils avaient formé deux colonnes principales, une colonne à l'est dont Sangmelima est une colonne à l'ouest dont Bipindi (actuel département de l'Océan) dans le but de ne laisser aucune issue aux troupes du Ngô'ô-Jaam (généralisé Fang.Ngümba-Mvae ou Makaa-Mbvümbô-Mabi par des administrateurs Français de l'époque), les troupes du Sawaa leaderer par le " Dijaamaack " Pitti alias " Ngaé Buula " ou " Ngasè'a Mbôngô " vont assiéger le territoire des forces royales du Ngô'ô-Jaam conduit par le Dijaamaack Amiasi Makaa Kresto alias " Amiasi Fang " qui sera contraint de faire un retrain obligatoire sur la rive gauche du fleuve Ntem dans les plateaux dits Minkèbè (actuel département du Haut-Ntem au Gabon) et dans les plateaux du Wôlô (Oyem et Mengomo), perdant ainsi leur ancien territoire de l'actuelle région administrative du Sud de l'état Camerounais. Les troupes royales du Sawaa eurent beaucoup de captifs de guerre des anciens peuples du Ngô'ô-Jaam qu'ils intégrèrent complètement dans leurs nouvelles chefferies de la région, ils faut juste voir la composition des peuples dans les chefferies de la région du Sud et surtout l'occupation des terres dans les chefferies, les nobles occupent toujours le centre du village et les anciens prisonniers de guerre ou captif de guerre les alentours en matière de défense avec la supervision de quelques familles de la notabilité du village. Alors le territoire appelé " Mvae " dans le campo et dans le reste du Sud était l'ancien territoire des anciens Mvae dont les peuples des troupes royales du Sawaa avaient conquis le territoire, qui sont à dans leur majorité des Mekoka ou Bakoko dont la dynastie royale Wa'a-Éla-Ashama dans la plupart. Dans ce territoire rebaptisé " Mvae " par les anciens administrateurs Français de l'époque, nous avons des Awaala ou Éwaalè (Düm-Ésamendjang Bouandjo), des Aboo-Nkoo ou Bâ-Nkôn (Düm-Ésamendjang Bouandjo, Ngaata Bokombé, Düm-Si Bokombé, et Abang à Ébianemeyong Ntola), des Mbo'Ngaa ou Ngoo ni Nsôngô (90% des chefferies du groupement Ésa-Suun), les Élog-Mpoo ou Ye-Mfôk (Malaba, Nya-Malandé (Nazareth)), Mabiogo (Ntem-Si ou Ndoua), Biba-bi-Mvôrô (la grande famille Ndibi Olinga), Nko'Adjap, Akak, Nlo-Ayong, Mvini et Ébianemeyong-Centre. nous avons les Malimba des lignages Dibongo et Bongo (réunis dans leurs groupements ou confrérie dit " Ésa-Mebenga " dont le vrai patronyme est " Ésa-Mabônga "), nous avons aussi les Mbang et les Badjob-Ndogbisol (dans leur groupement dit Basèkè ou Besek qui inclut ici les Sa-Bama ou Ésa-Obam de la chefferie de Mabiogo), et enfin des " Mvae " proprement parlant qui dans Campo sont des Ésa-Okè ou Sa'Mpaan (Ésa-Mfaan) et la petite minorité Ékang-Mvae de la chefferie d'Afan-Ésaokè Bongola de l'arrondissement du Campo. Mais ces Ésa-Okè et Ékang-Mvae ou Sa-Mbong ba Mabi de par leur chefferie d'Afaan-Ésaokè et celle de Mabiogo, sont en réalité des Mvae du royaume du Sawaa. Dans le Campo ils sont une minorité comme tu peux parfaitement le constater, alors on ne peut appeler la composante Makôta ou Mekôka ou Bakôkô de l'arrondissement du Campo de Mvae c'est-à-dire Mabi ou Mebeghe, c'est une insulte à leur endroit, car tu ne peux conquérir un territoire puis porté le patronyme et toponyme de celui que tu as vaincu, ça n'a pas de sens.

À suivre.

 

NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto " kii-ndaamè 10 makaa-ma-araam 2012 " de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au samedi 21 septembre 2019 du calendrier Ye-Romaani).

 

Photo: Photo: Alo'o Joel, Bokombé 05 mai 2019, Campo Cameroun.59870508_1192711004261721_4949642688413564928_n.jpg



21/09/2019
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