MAIRIE DE BOKOMBÉ: COMPRENDRE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ: ISLAM " ET LE “ CHRISTIANISME “ LES REGIONS DE BASE DES PEUPLES DE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ.
MAIRIE DE BOKOMBÉ: COMPRENDRE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ: ISLAM " ET LE “ CHRISTIANISME “ LES REGIONS DE BASE DES PEUPLES DE LA CHEFFERIE DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ.
Introduction: une image d’une facette de la grande concession familiale Éla Wa’a Éla du grand quartier où village Nkoo-Olong Béhuundé de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo, la grande famille Éla Wa’a Éla est une famille du lignage Bona-Mbo’Njoo en abrégé “ Mbo'Njooh “ ou “ (germanisé Mbonjo et francisée Mbondjo), ce lignage a pour nom liturgique ou coranique Ésa-Mbo’Düma” en abrégé “ Ésa-Düma “.
Au sein des maisons du sous-lignage Mbondjo la famille Éla Wa’a appartient plus exactement à la maison Bona-Ngaando ba Mbo-Njooh ou Ësa-Ngaane’Mbo”.
Nous sommes ici au sein des peuples de la sous-dynastie Aboo-Nkoo ou Abooh, le sous-lignage qui a pour sobriquet “ Bah-Nkôn “ et qui a pour vrai patronyme Abbaa-Abesi (anglicisé Habar-Habeshi).
Nous sommes ici dans le territoire de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo, Cameroun.
L'ÉLAAMÈ-ÉSII (FRANCISÉ ISLAAM) LA RELIGION DE LA MAISON WA'A-ÉLA-ASHAMA (MAQÔTA):
Réponse à la grande question du grand frère prince (masa-pii) Á'Ngoh Masaama Philippe (francisé Ango Mohamed Philippe) sur la question de savoir " pourquoi nous ne sommes pas musulmans " à Düm-Ésamendjang Bouandjo aujourd'hui??Question concernant les religions traditionnelles de base des peuples de l'actuelle chefferie supérieure de Düm-Ésamendjang Buanjô.
Et bien c'est juste en raison des mutations que les peuples actuels de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo connaissent depuis 1285 avec notre conquête de l'ancien sultanat du Sawaa aux Ye-Ézüm (ancienne dynastie Makaa-ma-Ézüm) par le patriarche " ntôl Émämaa " Ayô-Bäkaalè 1er de son vrai nom Asaam(ou Saamè) " Qôra Naan " Ùsuuq (anglicisé Yusuf Axmed al-Kawraneyn) et ensuite de l'ensemble de l'ancien royaume du Füta (anglicisé Put kingdom.
À cette époque tous les leaders Wa'a-Éla-Ashama (Maqôta) étaient tous des musulmans, déjà la société secrète " l'Élaamè-Ésii " était essentiellement une conception des peuples de l'ancien royaume métropolitain du Qôta-Yetyoyôppya ou Qôta-Asüm le royaume qui a donné naissance au royaume d'Arabie Saoudite et à l'émirat du Qatar (Ye-Qataa en atiisi), vu que le grand prophète Abuu Masaama (anglicisé Mohamed) est un fils de la grande dynastie Bah-Nôhô ba Ashama du royaume du Qôta-Yetyoyôppya, ceci dit l'Islam est avant tout une affaire de notre maison à savoir les Wa'a-Éla-Ashama ou Maqôta.
Les Meqôra ou Maqôta (la grande dynastie Wa'a-Éla-Ashama) jusqu'en 1557 étaient à 80% musulmans.
SCISSION DES WA'A-ÉLA-ASHAMA À DÜM-AWAALA MÉTROPOLITAIN: CONFLIT DÛ AU SYNCHRONISME RELIGIEUX DE L’ÉMIR NÔHÔ “ DHUHI SUUWA “ MUJAAYID DE DÜM-ÉWAALÈ MÉTROPOLITAIN.
Mais en 1557 l'émir Nôhô " Dhuhi-Suuwa " (fondateur de la maison Bah-Nôhô dans laquelle les Bona-Njooh ou Ésa-Ntooh nous sommes issues) après la conquête définitive de l'émirat du Düm-Awaala métropolitain (ou Düm-Éwaalè métropolitain) connu par des écrivains de langue anglaise sous le toponyme d'Harla ou Harar en Éthiopie métropolitaine, décida en cette année d'intégrer tous les peuples vivants sur le territoire de l'émirat Düm-Awaala métropolitain comme entité entière du Düm-Awaala métropolitain au même titre que les conquérants Maqôta. L'émir Nôhô " Dhuhi-Suuwa " va par la suite faire du " Fang-Qôba " (francisé Église orthodoxe copte) une religion du Düm-Awaala métropolitain au même titre que l'Islam.
Cette décision de l'émir Nôhô " Dhuhi-Suuwa " provoqua une guerre civile au sein des peuples de l'émirat Düm-Awaala où deux camps vont se former.
Un camp leaderer par l'émir Nôhô " Dhuyi-Suuwa " lui-même et un camp leaderer par le " Ntôl Imämaah " Abroone " Iyaasa " Masaama alias " Iyaasa ja Maluuma ".
Le camp Nôhô " Dhuhi-Suuwa " battra le camp du " ntôl imämaah " Abroone " Iyaasa " Masaama (anglicisé Ibrahim " Yasa " Mahamat) obligeant ces derniers à quitter le territoire Wa'a-Éla-Ashama ou Maqôta avec leur leader le " ntôl imämaah" Abroone " Iyaasa " Masaama à partir très loin en aval du grand fleuve Awaan ou Awae (anglicisé Awash) ou il trouva refuge dans la grande oasis de l'Awuusa (Houssa) chez les Motayndó ma Asaayi-Amhara les fondateurs des Yanda, dans le sultanat métropolitain de l'Éfaak (anglicisé Afar).
Ici c'est la cause de notre séparation avec les troupes Wa'a-Éla-Ashama ou Maqôta sous le commandement du "ntôl Imämaah " Abroone " Yaasa " Masaama (ou Ébodo " Iyaasa " ja Maluuma ").
Nous sommes ici en 1557 à Düm-Awaala métropolitain, sur les rives du grand fleuve Awae en Éthiopie métropolitaine.
Après notre guerre civile de 1557, l'émir Nôhô " Dhuhi-Suuwa " intégra complètement tous les peuples qui se trouver sur l'ensemble du territoire de l'émirat du Düm-Awaala métropolitain dans le grand ensemble Wa'a-Éla-Ashama sur lesquels les peuples Oroomo (germanisé Bantu et péjorativement appelé " Ngaala " ou " Beyela" par l'ensemble Amhara), les Oroomo pour les foyers Maqôta ou Wa'a-Éla-Ashama sont les oncles maternels et tantes maternels des Maqôta, car les peuples de la grande dynastie royale Wa'a-Éla-Ashama alias " Maqôta " avaient dans leur majorité des mères des " Mônti " (anglicisé Moeti) Oroomo c'est-à-dire des filles des rois et leaders Oroomo et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les Wa'a-Éla-Ashama parlent à la fois l'Atiisi (langue des pères) et à la fois l'Oroomifa (langues des mères, les Wa'a-Éla-Ashama ne trouvent aucun inconvénient qu'un fils de la dynastie parle une de ses deux langues.
DÜM-AWAALA MÉTROPOLITAIN LES BASES DE LA CONQUÊTE DU ROYAUME DU SAWAA.
- Après notre étape des conquêtes au Düm-Awaala métropolitain, des siècles plus tard en 1672 le prince (abè'è-ntôl) Ngaa Ésii II Kresto dit " Ngaane Qôta II " ou " Ngaando'a Qôta II " va se lancer à la conquête de tous les territoires méridionales de l'ancien royaume métropolitain du Beta Iza'El Nda-Môtô ou " Môtô'a Ntüm " (anglicisé Beta Israël Damot Kingdom) qu'il va d'ailleurs réussir à conquérir le territoire obligeant une bonne partie de ses derniers à fuir vers les royaumes métropolitains suivants;
- Ngoo-Jaam ou Ngô'ô-Zaam, ancien Ngô'ô-Jañ (anglicisé Gojjam kingdom),
- Ngondaa (anglicisé Gondar),
- Wôlô (anglicisé Welle ou Wollo kingdom).
Les royaumes métropolitains du Ngoo-Jaam, du Wôlô et de Ngondaa étaient en réalité des provinces administratives du royaume métropolitain du Beta Iza'Él Tsimi ou " Tsimi-Agäw " (anglicisé Beta Israël Semiens Kingdom).
Ainsi après la conquête de l'ancien territoire méridional du Beta Iza'Él Nda-Môtô, le Néguusè " Ngaane Qôta II " va premier faire de ses territoires une entité du sultanat du Sawaa, mais en 1682 il va creer un royaume de rassemblement de tous les territoires de ses conquêtes dont il baptisa Sawaa.
L'émirat métropolitain du Düm-Awaala intégra aussi le royaume métropolitain du Sawaa.
Nous sommes là en 1682 au Sawaa métropolitain de l'Éthiopie métropolitaine.
DU SAWAA MÉTROPOLITAIN AU CAMEROUN OÙ ILS FONDENT LE NOUVEAU-SAWAA.
Le Néguusè Ngaa Ésii II Kresto meurt en février 1703 à Ngondaa-Ville de suite d'une courte maladie de trois jours seulement (la variole) et on l'enterra au cimetière de Fit-Bôt à Ngôndaa-Ville.
Et à partir de 1710 à la suite des troubles du " Zamaan Masa-pii " c'est-à-dire la guerre des princes, plusieurs leaders du Ye-Ityoyôppya métropolitain vont prendre le chemin de l'exil vers le grand coucher du soleil notamment le Cameroun et sa sous-région.
- Le premier contingent officiel connu dans les chroniques des archives du grand musée impérial des peuples du Ye-Ityoyôppya ayant quitté le territoire métropolitain du Sawaa pour le Cameroun, et le contingent conduit par le prince (masa-pii) Kôlè'a Ngénda fils du grand chef de la grande chefferie métropolitaine du Mänz-Gisha au Sawaa métropolitain. Le prince (masa-pii) Kolè'a Ngénda et plus connu ici chez nous au Cameroun sous les sobriquets de " Kôlè'a Mbédi ".
- Le deuxième grand contingent du Sawaa métropolitain qui quitte le Sawaa est le conteingeant du prince héritier (abè'è-ntôl) Kwa Ngaa Ésii II (anglicisé Akwa ou " Akawa ").
Son conteingeant quitte le Sawaa après 1718 à la suite de l'assasinat du Néguusè Sèbè-Tyango 'a Ngaa Ésii II (anglicisé Sebestyano) qui fut assasiné par son fils Aboyè.
Ce deuxième contingent était le plus important et le mieux connu du grand trek Amhara du Ye-Ityoyôppya métropolitain vers le Cameroun et sa sous-région
Les troupes du conteingeant Kwa étaient conduites par le Déjazmatch (Général en français) Pitti alors chef des armées royales du Sawaa dont il dirigea depuis l'époque du Néguusè Ngaa Ésii II Kresto jusqu'au Néguusè Sèbè-Tyango.
Il est celui qui a conduit les conquêtes des troupes Kwa'a Ngaa Ésii sur les régions administratives actuelles du Littoral et du Sud de l'état Camerounais, il était beaucoup plus connu sous ses sobriquets de " Ngaasè'a Mbongo ", et de " Ngaé'a Buula ".
DE PITTI'A LUNGAAHÈ À DÜM-ÉSAMENDJANG BUANJÔ.
Le prince Ngaane'a Qôta III ou Ngaando'a Qôta III de son vrai nom Ngaane'a Kwa Samälo (Kresto-Christophe) était le fils du prince héritier (abè'è-ntôl) Kwa Ngaa Ésii II Samälo (Samälo-Samuel) frère de même père que le prince (masa-pii) Njoo'a Kwa Ngaa Ésii II dit " Pii-Ssô " ou " Njoo'a Makongo " conquérant et fondateur des atuels chefferies des cantons Düala-Bonadooh et Duala-Bè'èlè'a Bè'èlè du département du Wouri à Düm-Awaala ou Düm-Éwaalè de l'estuaire de l'Úri ou " Samaroon " (respectivement germanisé Wuri et Kamerun et francisé Wouri et Cameroun).
Njooh'a Kwa Ngaa Ésii II alias " Masa-Pii 'a Ssô " en abrégé " Pii'a Ssô " (germanisé Priso) est le véritable conquérant de l'actuelle ville de Düm-Éwaalè ou Düm-Awaala (germanisé Duala et francisé Douala).
Ngaane'a Kwa Kresto alias " Ngaane Qôta III " était le fils benjamin du prince Kwa Ngaa Ésii II Sämälô, ceci dit la grande chefferie Bona-Doo de la ville de Düm-Éwaalè est la chefferie ainée de celle de Düm-Ésamendjang Bouandjo.
Le prince (masa-pii) " Ngaane'a Kwa Samälô.
À ne pas confondre le Ngaane'a Kwa fondateur de la chefferie Düm-Ésamendjang Buanjô dans le Campo ou le Ntem au Ngaando'a Kwa de la chefferie Mbéla-Asôm de la ville de Douala (de son vrai toponyme Düm-Awaala) qui lui est du lignage majeur Ésè ou Madoobè, le lignage majeur qui a pour nom coranique ou liturgique " Ésa-A'anda'Imämaa " en abrégé " Ésa-A'anda", c'est le grand canton Bona-Mbéla du département du Wouri qui inclut la chefferie Bona-Ébèlè ou Deïdo.
Ngaane'a Kwa Kresto (Ngaane Qôta III) participa à plusieurs campagnes de conquête des chefferies de la grande basse Sanaga et le Grand-Ntem qui est l'actuelle région administrative du Sud de l'état du Cameroun. Après la conquête de l'actuel territoire de la région administrative du Sud, il s'installa sur la grande basse Lobé dont il fonda une chefferie qu'il baptisa Düm-ma-Suumédjiang qui est l'actuelle chefferie de Düm-Ésamendjang Bouandjo.
Nous allons vous présenter l'intégralité chronologique des conquêtes des leaders du Sawaa métropolitain au Cameroun très prochainement
Nous devons noter qu'en réalité lorsque les peuples actuels de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo s'installent dans leur territoire actuel, ils étaient à la fois des musulmans et à la fois des chrétiens orthodoxes Copte, ils n'étaient pas païens.
Un siècle plus tard dans les années 1870 ils seront convertis dans les protestants presbytériens grace à la ruse très tactique des missionnaires Américains et plus tard en 1889 dans le catholicisme ou le " Ye-Romaani) par des pères pallotins Allemands.
Mais les noms liturgiques coraniques sont fortement implanté dans la nomination des noms des lignées des peuples de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo.
À suivre.
NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto " amuu 30 na’a-ésii 2011 " de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au jeudi 05 août 2019 du calendrier Ye-Romaani).
Sources et références:
- Jyee, Dr. Ravi (2016). WORLD ENCYCLOPAEDIA OF AFRICAN COUNTRIES. New Delhi, India: AFRO-ASIAN-AMERICAN CHAMBER OF COMMERCE, OCCUPATIONAL RESEARCH AND DEVELOPMENT (ACCORD). p. 360. Founded in 1285 by the Walashma dynasty, it was centered in Zeila. Ifat established bases in Djibouti and northern Somalia, and from there expanded southward to the Ahmar Mountains.
- Lewis, I. M (1998). Saints and Somalis: Popular Islam in a Clan-based Society. The Red Sea Press. p. 89.
- Nehemia Levtzion; Randall Pouwels (Mar 31, 2000). The History of Islam in Africa. Ohio University Press. p. 242. Aw Barkhadle, is the founder and ancestor of the Walashma dynasty
- Mekonnen, Yohannes (2013-01-29). Ethiopia: the Land, Its People, History and Culture, Yohannes Mekonnen. ISBN 9781482311174.
- Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Harrar" . Encyclopædia Britannica. 18 (11th ed.). Cambridge University Press. p. 16.
Richard Pankhurst, History of Ethiopian Towns (Wiesbaden: Franz Steiner Verlag, 1982), p. 49.
- Gebissa, Ezekiel (2004). Leaf of Allah: Khat & Agricultural Transformation in Harerge, Ethiopia 1875-199.
- Aussa Sultanate.
-
https://www.royalark.net › Ethiopia › shoa.
Photo: Itongolo'a Mwèndji Adonis, Düm-Ésamendjang Bouandjo, 6 mai 2015, Campo Cameroun.
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