MAIRIE DE BOKOMBÉ: CLASSIFICATIONS DES TROIS TYPES D'ABOO-NKOO (ABO, BO, BÂ-NKÔN, BÂ-ROMBI):
MAIRIE DE BOKOMBÉ: CLASSIFICATIONS DES TROIS TYPES D'ABOO-NKOO (ABO, BO, BÂ-NKÔN, BÂ-ROMBI):
Introduction: Une image de quelques fils de la communauté Aboo-Nkoo ou Abbaa-Abesi alias " Abo " ou " Bâ-Nkôn " du grand quartier où village Nkoo-Olong Béhuundè de la chefferie de Düm-Ésamendjang Bouandjo, qui ici se trouve sur la bouche même de l'embouchure de la rivière Buanjo dans l'Océan Atlantique juste au niveau du grand débarcadère de Mohombo ma Buanjo des chefferies Düm-Ésamendjang Bouandjo et Idolo-Bouandjo Bouandjo toutes des chefferies de la grande agglomération de Bouandjo, contrée du Mokodi-ma-Éhoongo, arrondissement du Campo (ou estuaire du Ntem), département de l'Océan, région administrative du Sud ou le Nouveau-Sawaa du Cameroun.
I- ABOO-NKOO: TROIS TYPES D'ABOO-NKOO QUE NOUS NE DEVONS JAMAIS CONFONDRE.
La communauté Aboo-Nkoo de son vrai patronyme Abbaa-Abesi (anglicisé Habar Habeshi) a pour abréviation " Abo " ou " Bo " et a comme sobriquet " Bâ-Nkôn ".
Dans la composition des peuples de la grande dynastie royale Wa'a-Éla-Ashama ou Maqôta (ou Qôra'Naan) à savoir;
1- Aboo-Nkoo,
2- Mbo'Ngaa,
3- Awaala ou Éwaalè,
Nous avons là trois types d'Aboo-Nkoo:
I.a- ABOO-NKOO DYNASTIE OU ABBAA-ABESI (NKOO-OLONG):
Un Aboo-Nkoo sous dynastie c'est l'Abaa-Abesi (anglicisé Habar Habeshi) les frères des pères fondateurs des dynasties Mbo'Ngaa et Éwaalè.
Ici c'est l'Aboo-Nkoo conquérants des territoires actuels des chefferies des cantons ci-après;
a.1 - Région du Littoral : dépatrement du Moongo (germanisé Mungo et francisé Moungo):
Canton Abo-Nord,
Canton Abo-Sud,
a.2 - Région du Sud-Ouest: département de la Mémé (Kumba):
Les chefferies de 3ème degré des villages Barombi du canton Bakundu du département de la même dans la grande chefferie du Grand-Bimbia dans la région du Sud-Ouest ou le Nouveau-Sawaa Occidental du Cameroun.
a.3- Région du Sud: département de l'Océan;
Les Aboo-Nkoo de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo de l'arrondissement du Campo dans le département de l'Océan sont rassemblé dans le grand village où grand quartier Nkoo-Olong Béhuundé, chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo, mais on les retrouve aussi au grand quartier urbain ou village Ngaata-Bokombé (Château) de la ville de Bokombé le chef-lieu de l'arrondissement du Campo, mais c'est le grand village Nkoo-Olong Béhuundé de la chefferie Düm-Ésamendjang Bouandjo qui est leur base sur la côte de l'estuaire du Ntem.
I.b- ABOO-NKOO PÈRE DU PATRIARCHE SSÔ ABOO-NKOO LE FONDATEUR DU LIGNAGE BAH-SSÔ BA BAH-TYECK:
Aboo-Nkoo nom du père du patriarche Ssô Aboo-Nkoo:
le prince (masa-pii) Aboo-Nkoo d'ici est l'un des fils du patriarche Tyeck ou Tcheke ou Betyangué ou Dizangué. Son père Tyeck II où Ishaaq II était le fils ainé du patriarche Saa Muusi (le fondateur du lignage majeur Bah-Saa ba Éwaalè ou Maasè ma Éwaalè). Le patriarche Tyeck est le fondateur du lignage Bah-Tyeck ba Bah-Saa ou Betyangué ou Log-Badjeck (appelé aussi Besek ou Basèkè).
Alors Aboo-Nkoo d'ici ne fonda pas sous lignage c'est plutôt ces fils qui le feront dont l'un d'eux Ssô est le fondateur du sous lignage Bah-Ssô ba Bah-Tyeck, un sous-lignage qui comprend deux maisons
b.1 - La maison Élog-Mpoo ou Ye-Mfook ou Bah-Mpuuku,
b.2 - La maison Bah-Nôhô ba Bah-Ssô ba Bah-Tyeck ou Yemevong.
Ces derniers appartiennent aux lignages majeur Bah-Saa ba Diihala-Suubuu de la sous-dynastie Éwaalè.
I.c- ABOO-NKOO LE PÈRE DU PATRIARCHE ÉBÈ'ÈLÈ PREMIER LE FONDATEUR DU SOUS LIGNAGE REER-ÉBÈ'ÈLÈ OU BONA-ÉBÈ'ÈLÈ ALIAS " DEIDO ":
Aboo-Nkoo ba Bona-Ngiiyè ou " Reer-Ébè'èlè " (Bona-Ébè'èlè):
Le troisième Aboo-Nkoo est l'Aboo-Nkoo père du patriarche Ébè'èlè à Aboo-Nkoo et de son frère Muusi ma Aboo-Nkoo. Ébè'èlè Aboo-Nkoo ou Ébè'èlè 1er est le fondateur de la maison Reer- Ébè'èlè dit " Dido " et dont le jeune Piti'Orari Éjôbè Éjôbè le père d'Ébè'èlè Éjobè ou Ébè'èlè'a Kwanè (généalogie maternelle) le fondateur de l'actuelle chefferie " Reer-Ébè'èlè " ou " Bona-Ébè'èlè " ou " Ésa-Ébèlè " alias " Deido " est issue. Alors Ébè'èlè Éjôbè Éjôbè a pour titre " Ébè'èlè 2ème " ou " Ébè'èlè II ".
Et c'est cet Aboo-Nkoo que nous avons longtemps confondu au grand Aboo-Nkoo dynastie qui est Abbaa-Abesi alias " Bâ-Nkôn " ou " Bâ-Roombi " ou " Bâ-Olom'Mbi " d'où " Nkoo-Olong ".
L'Aboo-Nkoo alias " Reer-Ébè'èlè " ou " Bona-Ébè'èlè " est un sous lignage du lignage Bona-Ngiiyè ou Ésa-Anda'Ésè et qui a pour nom liturgique Ésa-Anda'Émema'a,
Les Bona-Ngiiyè forment avec les Bona-Kuu où Ésa-Nkuul (les descendants de Masaama ma Ésè ou Masaama ma Madoobè) le lignage majeur Ésè ou Madoobé ma Diihala-Suubuu de la sous-dynastie Diihala-Suubuu ou Diihala-Misoolo en abrégé " Misoolo " ou " Isuubuu " ou " Suubuu ", et qui à leur tour sont des Éwaalè.
I.d- LES RAISONS DE FALSIFICATION DE NOS ORIGINES ET DE NOTRE HISTOIRE: LA POLITIQUE COLONIALE ET DE POSSESSION:
Nous allons y revenir dans une édition spéciale sur le sujet, où nous vous apporterons toutes les références nécessaires, mais nous avons voulu d'abord ici levé le doute et aussi d'éclaircir à tous nos abonnés, membres du groupe Facebook " commune de Campo " et nos amis et lecteurs; enfin que nous que chacun de nous ait une bonne compréhension sur ce sujet qui des années durant à tracasser des historiens et des anthropologues de l'ère des administrateurs Allemands du " Reichstag Allemand " sur le Cameroun (1884-1917) suivis de l'ère des administrateurs Français et Britanniques sur le Cameroun de la tutelle des Nations unies sur le Cameroun (1917-1er janvier 1960) les deux époques les plus sombres de l'histoire des peuples du Cameroun où l'on a tout bafoué afin de faire de nous des sujets Allemands et ensuite Français et Britanniques, alors il fallait politiquement et administrativement enrayer de la carte notre vraie histoire authentique surtout qu'en le conservant nous deviendrons nons par des sujets de nos soi-disant nouvelles métropole mais des rivaux, car les vrais toponymes de nos unités administratives comme le Sawaa, le Bonjo (francisé Soudan), le Tigré (ou Tigray), l'Értra (francisé Érythrée), le Ngaa-Éfaak (anglicisé Afar ou Yifat), le Düm-Éwaalè (anglicisé respectivement Harar, Duala, et Haranghe), l'Udaal (anglicisé Awdal), le Sa'Naaga (anglicisé Sanaag), le Sool, le Wôlô (anglicisé Wello ou Wollo), le Ngô'o-Jaam (anglicisé Gojjam), le Ngondaa (anglicisé Gondar), le Ngaambé-Woqooyi (anglicisé Wokoyi-gambe), le Sa'Ésii (anglicisé respectivement Said ou Sayyid), le Wälanga (anglicisé Walaga etc.
Sans oublier les vrais patronymes de nos lignages.
Alors en les conversant le but des administrateurs Allemands, Français, Anglais, Espagnols, etc. n'allaient jamais être atteint, il fallait faire de nous leurs sujets et leurs pays nos métropoles.
C'est la raison de ce grand cafouillage dont nous avions connu, chance pour nous que notre métropole mère-patrie Éthiopie métropolitaine n'a pas été conquis, la métropole a résisté avec ténacité à toute tentative d'invasion et de conquête, et grace à cette résistance nos archives ont été conservés, les archives qui nous permettent aujourd'hui de remettre les choses en ordre.
À suivre.
NB: Fait à Düm-Ésamendjang Bouandjo, Campo Cameroun, par l'économiste et chercheur anthropologue Motto Carl Robert alias " Tata Motto'a Motto, “ ayi’awüt “ le 10 tara 2012 de notre calendrier traditionnel et officiel du Ye-Ityoyôppya (ce qui correspond au dimanche 19 janvier 2020 du calendrier Ye-Romaani).
Photo: Mengue me Zengue Jean Sédrique, Düm-Ésamendjang Bouandjo, 30 septembre 2018, Campo Cameroun.
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