MAIRIE DE BOKOMBÉ: À LA DÉCOUVERTE DES ÉSA'A-MENDJNAG OÙ ÉSA'A-MAQÔTA PREMIÈRE PARTIE “A ”: ORIGINE DU PATRONYME ET AUTONYME ÉSA'A-MAQÔTA.
MAIRIE DE BOKOMBÉ: À LA DÉCOUVERTE DES ÉSA'A-MENDJNAG OÙ ÉSA'A-MAQÔTA PREMIÈRE PARTIE “A ”: ORIGINE DU PATRONYME ET AUTONYME ÉSA'A-MAQÔTA.
Belle image à la fois de la plage publique du quartier Mokodi-Loba et à la fois du grand débarcadère du quartier Malombé I (vulgairement appelé Bokombé-Centre) de la ville de Bokombé le chef-lieu de l'arrondissement (ou sous-préfecture) du Campo dans le département de l'Océan (Cameroun).
Sur cette image nous voyons une partie de la grande baie du Campo (ou baie de l'estuaire du Ntem) qui se trouve à la fois sur la façade maritime de la ville de Bokombé au Cameroun et à la fois sur la façade maritime de la ville d'Édjabè ou Saabè (hispanisé Rio Campo) en Guinée-Équatoriale.
Le quartier Mokodi-Loba (ou Bokombé-Si ou encore Bokombé Administratif) est un des quartiers qui forment le grand village urbain de Ngata-Bokombé (vulgairement appelé Château par des allogènes), qui est non seulement un des anciens villages qui forment l'actuel périmètre urbain de la ville de Bokombé, mais aussi une chefferie traditionnelle de 3ème degré, une des trois chefferies ou village urbain fondé par des leaders des communautés Ésa'a-Mendjang (ou Esa-Ma'Yeshaaq ou encore Ésa'a-Maqôta) de la façade maritime de l'arrondissement du Campo.
Le quartier Malombé I par contre est un des grands quartiers qui forment l'ancien village Malombé (vulgairement appelé Bokombé-Centre par des allogènes) qui aujourd'hui , il fait partie des villages urbains qui forment le périmètre urbain de la ville de Bokombé. Malombé est aussi une chefferie traditionnelle de 3ème degré. Ngata-Bokombé ou Ngata-Ésamendjang fait partie du groupement Ésa'a-Mendjang dont le siège est à Düm-Ésa'a-Mendjang Bouandjo à 18 km au nord-ouest de la ville de Bokombé, un groupement qui forment avec le groupement Ésa'a-Suun ou Ndog-Suul (Sool/Suul) le canton du Campo ou chefferie supérieure de 1er degré du Campo (ou Ntem ou encore Mvae).
Quant à la chefferie traditionnelle de 3ème degré du village Malombé (Bokombé-Centre par les allogènes et des expatriés) est une des six chefferies traditionnelles qui forment la chefferie traditionnelle de 2ème degré de groupement Iyaasa de l'arrondissement du Campo, qui fut au départ une chefferie annexe de l'ancienne chefferie supérieure Batanga du Grand-Batanga II de Kribi mais qui avec l'avènement du statut de protectorat Allemand sur le Cameroun en 1884 fit transférer sous la compétence de la chefferie supérieure de 1er degré du Ntem ou Campo (ou encore Mvae) dont le siège se trouve au quartier Mintomville en plein centre urbain de la ville de Bokombé, le chef-lieu de la sous-préfecture du Campo.
Avec cette belle image nous profitons de vous présenter la suite de la composition du rassemblement ou de l'ethnie Ésa'a-Mendjang (ou Ésa'a-Maqôta ou encore Esa-Ma'Yeshaaq), le grand rassemblement des Maqôta ou Ye-Ishaaq des rives du fleuve Ntem (ou Campo).
A- ORIGINE DU PATRONYME ET AUTONYME ÉSA'A-MAQÔTA (ÉSA'A-MENDJANG):
L'éthnie Ésa'a-Mendjang d'après nos multiples investigations mener sur l'origine même de ce peuple des rives du fleuve Ntem et des berges de l'Océan Atlantique nous basant tant sur les différents arbres généalogies des ses sept lignages majeurs:
I- Aya-Kôta (Aya-Ada-Ngaala/ Sambo),
II- Boomè-Kôta (Bó'Ambè),
III- Ngômô-Kôta (Bah-Ngômô),
IV- Ndaamè-Kôta (Bah-Ndèm /Bah-Mum),
V- Ngaane-Kôta (Bah-Ngaando/Ngaa'Ésii/Ngaa'Ésè),
VI- Bua-Kôta (Mbua/ Mboa/Mbong),
VII- Ndoomè-Kôta (Ndôm/Ndomè/Ndoombé/Dumbé).
De par ces sept lignages majeurs, chacun de ses sept lignages majeur remonte son arbre généalogie jusqu'à l'ancêtre ou patriarche Kôta. Mais l'examen munitieux de la composition de chacun de ses sept lignages majeurs nous a permit de comprendre les origines exactes des peuples Ésa'a-Mendjang. Par exemple dans la composition des tribus ou mêmes des clans majeurs du grand lignage Ngaane-Kôta ou Ngaa'Ésii (Ngaasè) nous avons constaté que les peuples qui forment les Ésaa-Ngaane (ou Bah-Ngaando) ici avec comme pour leader le prince héritier (abè'è-ntôl-ntüm) Akwa (Kwa), fils héritier du Néguusè (ou Roi) Ngaa'Èsii IV Kresto, Néguusè fondateur du royaume métropolitain du Saawaa en 1672 (voir:Mordechai Abir, Ethiopia: The Era of the Princes; The Challenge of Islam and the Re-unification of the Christian Empire (1769-1855) (London: Longmans, 1968), p. 144 n.2. d'une part, et d'autres part voir: Richard P.K. Pankhurst, History of Ethiopian Towns: From the Middle Ages to the Early Nineteenth Century (Wiesbaden: Franz Steiner Verlag, 1982), p. 185. )).D'après la version traditionnelle de la généalogie patriarcale du Néguusè Ngaa'Ésii IV Kresto (r.1672-1703), il était un descendant de l'Émir Nôhô " Dhuuyi-Suuwaa " Mujayyid, fondateur de l'émirat métropolitain du Dum-Éwaalè en abrégé Düala en 1547 bien que ce soit en 1550 que la couronne impériale du Ye-Itiyôpya (francisé Éthiopie) reconnue officielle Düm-Éwaalè comme un émirat de son empire.
Düm-Éwaalè de son ancien nom Ha'ala-Ghey-Ssô (Harar en anglais) reçut sa forme diminutive " Duala " peu de temps après.. Maintenant en examinant la généalogie patriarcale du Néguusè Ngaa'Ésii depuis son père Néguusè Ésii où Leti ou encore Bäti III jusqu'à Nôhô " Dhuuyi-Suuwaa " Mujayyid nous avons trois générations. Maintenant lorsque nous remontons la généalogie patriarcale de l'Émir Nôhô " Dhuuyi-Suuwa " jusqu'à l'Imäma'a & Ùngaandii (francisé respectivement grand imam et chef ou juges ou encore administrateur). Abedi'Rahmaan " Éwaalè " Ssô-Sheeq Ishaaq (Éwaalè'a Mbédi d'après sa généalogie matriarcale) nous avons au total onze génération. Éwaalè était le 12 fils et benjamin de tous les fils du patriarche Ssô-Sheeg Isazaaq Axmed " Habeshi " ou Ssô-Sheeg Ijadjaaq Saamè Abessy ou encore Ssô-Sheeq Hisaaga Asaam Asüm (Asôm/Asüm) qui est plus connu sous sa déformation anglaise de Sheikh Ishaaq Ahmed al-Habeshi (voir: Lewis, I. M. (1994). Blood and Bone: The Call of Kinship in Somali Society ", Somalia Summary Map. Central Intelligence Agency. 2002. Retrieved 2012-07-30. Perry–Castañeda Library Map Collection – N.B. Various authorities indicate that the Isaaq is among the largest Somali clans, etc.)).Le patriarche Sheikh Ishaaq (ou Ssô-Sheeg Ishaaq) était un prince de la grande dynastie royale Wa'a-Éla-Ashama, la dynastie conquérante et fondatrice du royaume métropolitaine du Qôta-Yetiyôpya (actuelle Arabie saoudite) des 1622 de par le prophète Abu'u Maxaamed ou Abo'o Masaama (anglicisé prophet Muhammed), lui-même fils de la dynastie Wa'a-Éla-Ashama. Le Qôta ou Qôra ou encore Qüra est également le nom de l'ancienne dynastie de l'ancien royaume métropolitain du Qôta avant la révélation de l'Ilaamba (francisé Islam) au prophète et prince Abu'u Masaama 610 (voir: Howarth, Stephen. Knights Templar. 1985. ISBN 978-0-8264-8034-7 p. 199, Encyclopedia of World History (1998), p. 452). La dynastie Qôra'Ésii est celle qui donne le nom Qôra ou Qôta ou encore Qôraan à ses descendants, d'où l'appelation de Qôta que l'on a attribué aux princes Wa'a-Éla-Ashama conquérant de plusieurs anciens royaumes du Ye-Itiyôpya métropolitain (voir: Peoples of the Horn of Africa (Somali, Afar, and Saho): North Eastern of Africa, Part One, de I.M. Lewis.
Ainsi le nom Qòta est relatif ici à la dynastie Wa'a-Éla-Ashama dont faisait parti le patriarche Ssô-Sheeq Ishaaq Axmed Habeshi (1234-1327) le fondateur des Ye-Ishaaq ou Maqôta (ou encore Ésa'a-Mendjang.
Maqôta est le pluriel de Kôta car l'on peut dire Ma-Qôta pour dire les Kôta tout comme l'on peut dire " Bah-Kôta ".
Ici nous parlons d'un seul peuple le grand peuple Maqôta ou Bah-Qôta ou encore Ye-Kôta alias Ésa'a-Mendjang (ou Esa-Ma'Yeshaaq) qui comme nous le verrons par la suite est un sobriquet donné aux descendants du patriarche Sheikh Ishaaq Axmed al-Habeshi, le grand Imämaah (francisé grand imam) fondateur de la fédération de peuple Ye-Ishaaq ou Maqôta alias " Ésa'a-Mendjang ".
B- ORIGINE DE LEUR PATRONYME ET AUTONYME: ÉSA'A-MENDJANG:
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 17 autres membres